Assis tranquillement dans les tribunes des athlètes des championnats du Monde de Daegu 2011, je suis idéalement placé pour côtoyer des champions au palmarès à rallonge. Alors quand une triple championne du Monde et championne olympique du poids (elle a remporté depuis un autre titre olympique, après déclassement de la Biélorusse Nadzeya Astapchuk pour prise de smarties illégaux, et un nouveau titre de championne du Monde), s’approche avec en plus sa médaille d’or autour du cou, c’est dur de résister.
J’aborde donc Valerie Adams (de la Famille Adams) et en anglais, lui dis que je crois savoir qu’elle parle français car son mari est Néo-Calédonien. Mauvaise pioche et regard noir, elle me répond en anglais qu’elle est divorcée depuis peu. Ouppps !!! C’est pas la meilleure manière d’espérer un selfie avec un des plus beaux palmarès de tous les temps. Ça sent le râteau et la strangulation de ma pomme d’Adam. Mais à ma grande surprise et gentiment (l’or mondial, ça doit détendre), elle accepte volontiers et me laisse même prendre sa médaille dans la main. La classe. Et, contrairement à beaucoup de ses « collègues » du lancer du poids, il me semble qu’elle n’a jamais eu de problèmes avec la patrouille anti-dopage. Ce qui impose forcément le respect.
D’ailleurs, on sent qu’à l’entrainement, elle ne reste pas beurrer les tartines:
- 2 titres olympiques du poids (2008-2012)
- 4 titres de championne du Monde du poids (2007-2009-2011-2013)
- 4 titres de championne du Monde en salle du poids (2008-2010-2012-2014)
- 3 titres des Jeux du Commonwealth du poids (2006-2010-2014)